Le développement de la numérisation systématique d'objets 3D (conservation de patrimoine national, commerce électronique, reverse engineering, intégration d'objets réels dans des environnements de réalité virtuelle) a entraîné une augmentation vertigineuse du volume des données à traiter, ainsi que l'émergence de nombreuses méthodes de reconstruction et de compression de modèles 3D. Le volume des données traitées se retrouve alourdi par la prise en compte assez récente de l'aspect temporel qui n'est pas toujours facile à intégrer dans les approches statiques. Lorsqu'on s'intéresse au codage et à la transmission d'un maillage, tenir compte des algorithmes qui ont permis de le générer peut être un facteur de réduction important au moment de stocker et de transmettre le résultat produit en minimisant l'espace requis. Nous voulons exploiter cette propriété dans le cas de surfaces en mouvement, d'une part en réussissant la meilleure intégration possible entre codage et reconstruction, mais aussi en utilisant la reconstruction comme un outil de métamorphose. Un autre but de ce projet consiste également à s'adapter aux données d'entrées structurées en flot (streaming).