Le renouvellement des dispositifs compte pour une large part de l’impact environnemental du numérique. C’est particulièrement le cas pour les smartphones, selon les pays et les analyses de cycle de vie, le matériel (de la production à la fin de vie) compte pour 60 à 90% de l’impact (le reste étant la consommation énergétique pendant la vie de l’appareil). Même si les effets de mode, de désirabilité, ou de case influent sur le renouvellement, les problèmes logiciels sont un facteur de renouvellement dues au « bloat », aux ralentissements et aux problèmes de compatibilités. L’objectif de la thèse est de cartographier et d’historiciser les facteurs menant à l’obsolescence logicielle de manière quantitative et qualitative, de concevoir des propositions de remédiations étudiées in-sittu, et d’explorer des approches de long terme via la conception logicielle.